Cette communication cherche à explorer une question de ma recherche de thèse, qui est de comprendre si la production d'une contre-expertise par les organismes d'assistance technique aux communautés affectées implique des changements et différentes formes de réponses et stratégies de gestion de la critique sociale par les structures d'entreprise qui causent les dommages. Cette question fait partie de ma recherche de thèse qui cherche à enquêter, à partir de deux scénarios de catastrophe post-industrielle liés aux barrages miniers au Brésil (Mariana et Brumadinho), les actions et pratiques de gestion de la critique opérées par les entreprises à l'origine des dommages. Dans les deux cas, à travers des accords entre l'État et les entreprises, une série de services d’assistance techniques ont été mis en place qui visent à produire des études sur les impacts et à informer la population sur le processus de réparation. Nous chercherons à apporter des contributions, à partir des deux cas étudiés, à quelques questions qui permettent de mieux comprendre cette problématique centrale de la thèse : qu'est-ce que la performance des techniques d'assistance établit comme réponse des structures de l'entreprise ? Y a-t-il de nouvelles formes et pratiques de gestion critique de la part des entreprises à partir des actions d'assistance technique ? En ce sens, nous cherchons à contribuer à la réflexion des pratiques enterpreneuriales dans la gestion de la critique sociale, afin de comprendre s'il existe des différences entre les formes d'action dans un scénario de post-catastrophe et la « normalité » du projet extractif.
Mots clés : Catastrophes|Controverse|Enterprise minière|Contre-pertise
A105571GS