Estelle KABRAN,
La demande de mobilité dans la ville d’Abidjan connait un accroissement important. Alors que la ville bénéficie d’infrastructures routières médiocres pour assurer le transport quotidien des passagers. Les pinasses ont constitué ainsi, pour elles, le moyen principal pour atteindre les autres communes de la ville. Les premiers moments de l’activité sont assurés par les transporteurs privés qui utilisent des embarcations archaïques (pinasses) et des gares précaires. Mais en 1974, l’avènement des bateaux-bus de la Société des Transports Abidjanais (SOTRA) sur les berges de la lagune Ebrié marque le début de la modernisation de l’activité. Toutefois, face à l’incapacité de cette entreprise à assurer le déplacement efficace des populations, la libéralisation du secteur est intervenue en 2015 avec l’implantation de deux sociétés privées que Société de Transport Lagunaire (STL) et la Compagnie Ivoirienne du Transport (CITRANS).
La présente étude a pour objectif de montrer l’impact de l’avènement des nouvelles entreprises de transport sur configuration de l’espace lagunaire
La collecte des données passe par la recherche documentaire axée sur l’organisation du transport lagunaire, des observations de terrain et des entretiens avec les acteurs institutionnels et les responsables des deux entreprises qui ont été mise en place. L’étude a révélé que parmi les nouvelles gares, certaine ont été construite dans les même zones que celle de la SOTRA tandis que les autres sont construite dans les nouvelles zone qui leur sont exclusivement réservé
Les entreprises privées sont tête de la compétition aussi bien pour le nombre de passagers transporté qu’en terme d’espace desséviez
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