Axel CREACH, Sorbonne Universite, France
Léa DHAUSSY, Université de Montpellier 3, France
Laurent POURINET, Université de Nantes, France
En 2010, la tempête Xynthia a sonné comme un rappel de l’existence du risque de submersion marine en France. Les nombreux retours d’expérience consécutifs à l’important bilan humain ont notamment pointé comme facteur aggravant l’augmentation des constructions résidentielles en zones potentiellement inondables ainsi que leur inadaptation.
Face à ce constat, la politique des “zones noires” a été une réponse -parmi d’autres possibles- critiquée pour sa cherté et sa mise en œuvre rapide.
Pour aller plus loin dans cette réflexion, l’indice VIE avait été proposé pour diagnostiquer la vulnérabilité des constructions résidentielles pour leurs occupants et proposer un outil d’aide à la décision pour prioriser les secteurs où intervenir et les modalités de l’action pour s’adapter face aux futurs événements de submersion marine.
Cette communication propose de présenter les recherches menées depuis selon trois axes afin de rendre cette approche plus opérationnelle :
une réflexion sur une version simplifiée et automatisée de l’indice en cours de construction afin de la rendre plus facilement utilisable et reproductible à une échelle plus large ;
une proposition d’une version transposée à l’aléa d’érosion a également été conçue ;
une partie des résultats précédemment obtenus ont enfin pu être utilisés à des fins pédagogiques au travers de la création d’un site internet didactique dédié à la prévention des risques littoraux.L’objectif est d’aller vers un outil facilement utilisable pour une évaluation fine de la vulnérabilité et ainsi offrir des clés de réflexion pour des scénarios d’adaptation techniquement
Mots clés : Submersion marine|Vulnerabilité|Adaptation|Indice
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