La pandémie de la covid-19 a été le diffuseur tous azimuts d’une réflexion tant autour de la crise écologique et climatique que des effets environnementaux des activités anthropiques. À partir d’une revue de la littérature, ce papier souligne l’impact négatif de l’urbanisation sur l’environnement. Il insiste sur les risques encourus par l’homme en raison de la destruction et de la modification des habitats des non humains notamment en termes de santé. À partir d’une enquête menée au cours du grand confinement auprès d’un échantillon représentatif de la population française, les effets négatifs des mesures de distanciation sociale sur le bien-être et la santé des Français : chute du niveau de satisfaction de vie, détérioration de l’état de santé mentale, fatigue physique accrue et apparition de détresse psychologique, sont présentés. Ensuite, est mis en évidence le fait que le confinement a permis aux citadins français d’une certaine manière, de prendre conscience qu’ils vivaient dans un environnement peu propice à leur bien-être. Enfin, est dévoilé que le grand confinement a joué pour les Français le rôle de révélateur des bienfaits de la nature en ville. En conclusion, est rappelé que la meilleure manière de préserver la santé des humains est de protéger les écosystèmes et la biodiversité.
Mots clés : Nature en ville|santé|bien-être|SARS-Cov-2 |France
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