Katerina KONONOVICH, CNAM-LIRSA, France
Dans le domaine de la santé, La France dispose aujourd’hui de bases de données de santé rigoureuses (PMSI pour l’hospitalisation, SNIRAM pour la médecine de ville) permettant de produire des évaluations ponctuelles afin d’établir des indicateurs (densités de médecins généralistes, passages aux services des urgences, etc.). En 2015, la France métropolitaine compte 557 « services officiels » d’accueil des urgences qui accueillent plus de 17 millions « primo-passages » pour des soins d’urgences (Source : SAE 2015). Pour apporter un éclairage objectif à destination des usagers (citoyens, pouvoirs publics) il est nécessaire de disposer d’une échelle geographique pertinente reflétant le plus fidèlement de la pratique spatiale des usagers, c’est-à-dire, un « territoire vécu ». L’approche de la « e-santé » à la carte propose, pour chaque usager, d’interroger le recours aux soins de première ligne (accès aux services des urgences) pour identifier les inadéquations de l’offre de soins aux « besoins » réels des populations. La e-santé participe à la démocratisation sanitaire des connaissances de l’accès aux soins par les populations.
Mots clés : Accès aux soins|diagnostic territorial|santé publique|adéquation de l’offre de soins|justice spatiale.
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