Louha Flavient DAGO, Université Jean Lorougnon Guédé (UJLoG) de Daloa, Côte d'Ivoire
Hassy Joseph KABLAN, Université Jean Lorougnon Guédé (UJLoG) de Daloa, Côte d'Ivoire
L’homme est naturellement influencé par le rythme circadien pour cela, ces activités économiques sont généralement effectuées de jours. Souvent par contrainte ou par quête de rentabilité efficiente, il étend ces activités jusqu’à la nuit. Le personnel roulant fréquentant le port d’Abidjan est soumis à cette contrainte. Ces acteurs travaillent de nuit comme de jour sans toutefois que les revalorisations dans leur traitement ne soient explicitement définies. Cet article se propose de mettre en lumière les conditions de travail et de vie des chauffeurs et convoyeurs la nuit à destination et a l’origine du port d’Abidjan. Pour y parvenir, des entretiens ont été menés avec ces acteurs, leurs patronats et aussi avec des organismes de tutelle et des groupements syndicaux de ladite corporation. En plus, il a été associé une consultation des prescriptions juridiques qui réglementent cette activité de transport lorsqu’elle se déroule surtout la nuit. De cette démarche, il ressort que ces acteurs mènent des travaux de nuits dans des conditions difficiles par l’absence de commodités sur les différentes plateformes logistiques et l’inadaptation de l’aspect techniques des engins. Par ailleurs, les droits inhérents à de tels services de nuits ne sont pas respectés par une revalorisation salariale et les paiements des allocations et primes conséquentes
Mots clés : port d’Abidjan|personnel roulant|nuit|droit de travail
A103164MK