Maria Laura PAPPALARDO, Università degli Studi di Verona, Italy
Dans les paysages, cependant, sous des formes et des manières différentes et complexes, le mauvais et le beau, le mal et le bien, l’utile et l’inutile cohabitent, donnant vie à une réalité composite et complexe. Au centre de l’activité de recherche des urbanistes, architectes, historiens, économistes, sociologues, anthropologues – et depuis toujours aussi des géographes – le paysage est désormais reconnu comme bien primaire collectif et fondement des processus vertueux de construction du bien commun.
Quand on considère un problème aussi vaste, il est facile de se sentir confus, incapable d’apporter des changements. Mais il ne faut pas réagir de la sorte: toutes les crises, y compris celle que vit notre planète et dont les signes sur le paysage en témoignent, ne peuvent être résolues que si les individus en assument, du moins en partie, la responsabilité.
Ce n’est qu’en éduquant nous-mêmes et les autres, en faisant notre part pour réduire la dégradation et la pollution, en valorisant le profit géographiquement compris, que l’on peut faire la différence.
La géographie, avec sa méthode d’analyse de la réalité, et la cartographie comme outil de représentation fondamentale de la réalité elle-même, peuvent nous aider à surmonter cette aveuglement partiel dans notre façon de considérer l’effet de nos décisions sur la nature, qui constitue un obstacle majeur aux efforts déployés pour apporter des réponses sensées aux menaces qui pèsent actuellement sur l’environnement.
Géographie et cartographie ont toujours été étroitement liées: Dematteis écrit, par exemple, que les cartes sont les instruments les plus communément associés à la géographie, des objets simples mais puissants, qui nous permettent de représenter et de visualiser les différentes parties du monde.
Ces objectifs entrent dans les thèmes abordés dans le cours de géographie en utilisant la cartographie.
Keywords: géographie|cartographie|université
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